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n° 3 |
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27 avril 2000 |
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Bye bye San Francisco ! Nous avons repris notre cheval pour rejoindre le sud de la Californie, à plus de 1.000 km. Dès le départ, problème avec un pneu (vite changé par un professionnel). Puis nous traversons une partie de la Silicon Valley et rejoignons la route côtière en direction de Monterey, charmante petite ville aux maisons ‘hispano-victoriennes’ et surtout ses otaries familières s’amusant dans le port ; Carmel avec son immense plage sinueuse bordée de villas splendides sous la pinède. Nous continuons par la route n° 1, très récemment réouverte après les dégâts de l’hiver encore visibles : des pans entiers de cet ouvrage acrobatique en corniche ont glissé vers l’Océan. Magnifique côte déchiquetée laissant apercevoir des paysages fabuleux. C’est aussi un hymne à la nature : outre les otaries, nous avons pu admirer des daims (sur le golf de Monterey), d’énormes éléphants de mer se prélassant sur la plage à quelques mètres de nous, des oiseaux bleus, mordorés, des petits lapins. Une magnifique journée, qui s’achève par une étape dans les dunes de Moro Bay. Ô chance : il y a une prise modem à disposition et nous pouvons enfin relever vos messages (trop rares, à notre goût). L’un d’entre eux arrive à pic : un ami belge qui arpente en 4x4 le fin fond de la Nouvelle-Zélande a retrouvé et nous envoie le n° de téléphone de notre ami français de Californie que nous avions perdu ! Miracle de l’Internet. Une nuit à Malibu… Ne voulant pas pénétrer dans L.A. en fin de journée, nous décidons de camper à Malibu. Ah ! les feuilletons télévisés ! La réalité est bien plus prosaïque : une plage de banlieue, ni belle ni laide (à part quelques grandes villas sur les hauteurs). Le RV.Camp à flanc de colline domine l’Océan. Repos. 2 x 8 = 16 Tel est le calibre des autoroutes urbaines dans L.A. ! Seize voies parallèles débitant à flot continu des milliers de voitures à la minute, sans oublier les énormes camions qui foncent droit devant eux. Nous ne faisons d’abord que traverser cette immense agglomération pour gagner le point sud de notre périple : San Diego et le Mexique Nous arrivons à San Diego sous une pluie battante. « Il n’a pas plu depuis six mois » nous disent les autochtones. Nous sommes ravis de l’apprendre ! A la nuit tombée, nous plantons nos pénates sur l’île de Coronado, dans un RV.Camp qui se révèle le lendemain faire partie de la base de l’US Navy et réservé aux militaires ! On ne nous en tient pas rigueur, mais nous déménageons le matin vers un camp « civil ». Petite incursion à Tijuana, juste de l’autre côté de la frontière, vite abrégée car nous n’en voyons qu’une vaste foire aux touristes non représentative vraisemblablement du vrai Mexique. Au moins pourrons-nous dire, de retour à Vancouver, que nous avons arpenté la côte ouest du Canada au Mexique… San Diego nous a surpris : deuxième ville de Californie après L.A. et avant S.F. Paradoxe entre buildings style Manhattan et rues larges aux petites maisons basses. Grand parc (Balboa) avec une serre aux magnifiques orchidées – entre autres fleurs – et l’immense Zoo, avant de finir le lendemain par l’inévitable Sea World ; chacune de ces deux attractions se voulant évidemment « la plus grande du monde »… Et c'est vrai ! Disneyland Retour sur L.A. avec arrêt à Anaheim, berceau des parcs d’attractions (ouvert en 1945). Pour qui connaît Disneyland Marne-la-Vallée c’est « exactly the same ». Sinon, c’est surtout « secouez-moi secouez-moi » avec Space Mountains Railroad, Big Thunder Mountain Railroad, Indiana Jones, etc. Sublimes spectacles nocturnes : d'abord la parade, suivie du spectacle aquatique avec embrasement du lac et pour clôturer cette journée le célèbre feu d’artifices. Oui, il faut savoir garder une âme d'enfant... Après ces trois jours exténuants, une
pause s’impose. Jean-René - Christiane - Nicole |
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Ben, et moi alors ?
Vous savez que moi, Bucéphale, j’aime ajouter mon petit mot. J’ai déjà parcouru plus de 2,000 miles (3,200 km) en trois semaines. Pas mal, hein ? Certes, je bois beaucoup. Mais j’ai, comme les chameaux, une grande autonomie avec mes deux réserves de 120 litres chacune. A raison de 25 l. aux 100 km, cela fait près de 1,000 km sans devoir faire le plein. Mais j’appréhende un peu la traversée de la ‘Vallée de la Mort’… En attendant, mes patrons m’ont mis au repos quelques jours dans un quartier verdoyant de Los Angeles et je souffle un peu.
Pas trop tôt !Voir n° 2 - Voir n° 4